
La Vie et Son Sens
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.

Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.
La justification se lie souvent à la culpabilité (le sentiment d'être responsable d'une faute). En effet, c'est souvent notre culpabilité qui nous pousse à nous justifier.
Cependant, il est essentiel de reconnaître que cet autre n'est pas une autorité divine et n'a aucun pouvoir réel sur nous. Cette dynamique de justification répond souvent à un besoin social, où la personne lésée se positionne comme juge, attendant une explication de notre part. Or, celui qui est accusé d'être à l'origine du désagrément n'est pas toujours entièrement responsable de la situation.
La vie est jalonnée d'épreuves, et chacun est responsable de la manière dont il les affronte. Malheureusement, dans notre société, des individus occupant des positions élevées dans la hiérarchie sociale se posent en juges moraux, souvent sans prendre conscience que chacun joue un rôle dans cette dynamique. Cette tendance peut découler d'une ignorance ou de croyances erronées sur la responsabilité individuelle et collective, où l'on oublie que chaque situation résulte d'interactions complexes.
Parmi les lois qui régissent la vie, la polarité, ou les opposés, joue un rôle essentiel en générant l'énergie nécessaire aux mouvements. Dans ce cadre, celui qui est perçu comme coupable, souvent désigné par le jugement moral lié à cette opposition — qu'il s'agisse d'une cause, d'un retard, etc. — soulève des questions de justification. Les émotions suscitées par cette dynamique devraient être élevées au rang de sagesse, plutôt que d'encourager des jugements sévères. Chaque situation mérite d'être comprise dans son contexte, ouvrant ainsi la voie à une réflexion plus profonde sur nos justifications.
Dans le cadre de la justification, il est crucial de distinguer deux perspectives. Dans un premier cas, le justifiant est confronté à sa propre conscience et à son jugement. Il peut reconnaître avoir causé du tort à l'autre et s'excuser pour le désagrément, tout en préservant sa dignité. Il est conscient que son rôle est celui d'un déclencheur d'émotions, mais non le créateur de cette énergie. Il peut aussi ressentir de la tristesse si l'autre ne comprend pas ce mécanisme.
À l'opposé, si le justifiant reste inconscient de cette dynamique, il risque de sombrer dans le désarroi, par un excès d'humilité. De même, l'autre partie peut se retrouver dans l'une des deux situations : si elle est consciente, une solution peut être rapidement trouvée et les malentendus dissipés. En revanche, si elle reste dans l'ignorance, cela peut mener à une dynamique de pouvoir où l'autre se comporte en despote.
Il est également important de souligner que, si le justifiant ne parvient pas à assimiler ce mécanisme, il risque de sombrer dans la tristesse, qui peut évoluer vers la sinistrose et, finalement, la névrose, faute d'avoir clarifié sa conscience. De même, 'l'autre', dont le pouvoir s'est renforcé dans cette dynamique, ressentira une culpabilité latente qui le rongera. Sans une prise de conscience claire, il s'infligera davantage de colère, ce qui pourra conduire à un cycle d'autopunition, voire à la haine, toujours en raison d'une conscience non éclaircie.