
La Vérité
Aucune religion, philosophie ou science n'est supérieure à la vérité.

Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...
Aucune religion, philosophie ou science n'est supérieure à la vérité.
Peut-on considérer la sagesse comme :
Ou bien constitue-t-elle l'union de toutes ces dimensions ?
Il est indéniable qu'un peu de chacune de ces disciplines est nécessaire pour accéder à la sagesse, mais cela s'avère insuffisant. L'ensemble de ces courants ne peut constituer qu'un savoir. Or, le savoir, en soi, n'est que théorique ; il ne produit que des érudits, et non des sages. L'élément essentiel à la sagesse réside dans la conscience de soi et dans le réel dans lequel elle évolue. La connaissance ne s'acquiert que par l'expérience vécue, impliquant ainsi l'accumulation des vécus.
La sagesse représente l'intelligence en action. Cependant, l'intelligence elle-même n'est pas une vertu. On retrouve de l'intelligence tant dans le Bien que dans le Mal, parfois même davantage dans le Mal que dans le Bien. Par exemple, il faut une grande intelligence pour concevoir des technologies hyper sophistiquées, comme les armes de destruction ciblées ou massives.
L'intelligence, sans sagesse, engendre le Mal. Elle entraîne désordre, chaos et inharmonie ; elle devient hétérogène, discriminante, intolérante, destructrice et involutive. L'intelligence se transforme en sagesse lorsque son action est guidée par des vertus opposées aux vices.
La sagesse se définit comme un concept qui qualifie le comportement d'un individu en accord avec les vertus. Elle associe la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice, tout en s'appuyant sur un savoir raisonné.
Dans le domaine philosophique, la sagesse incarne un idéal de vie vers lequel aspirent les philosophes, ces « amoureux de la sagesse » qui « pensent leur vie et vivent leur pensée ». Les philosophes grecs distinguaient la sagesse théorique (sophia) de la sagesse pratique (phronèsis), considérant que la vraie sagesse réside dans la conjonction de ces deux dimensions. En somme, la sagesse est une manière de penser et d'agir qui vise une juste connaissance des choses et un rapport équilibré au monde.
Les causes de la souffrance sont multiples, mais elles se résument principalement à l'ignorance et à l'inexpérience. Fuir et se protéger de la peur (excès de prudence) ressentie par notre intellect face à l'ignorance des vertus conduit à élaborer des stratagèmes de fuite, tels que le contrôle :
Cette liste se résume à l'attachement que nous leur accordons : plus nous nous attachons, plus la souffrance est intense, et ces instants de douleur sont souvent qualifiés de deuil.
En résumé, la vie est parsemée de souffrances. Par peur de la mort, nous désirons contrôler les événements et leurs situations. De notre impuissance à y faire face, nous avons créé des stratagèmes que l'on appelle : espoir. Et c'est là que réside le comble de notre ignorance : nous avons rejeté la foi et conservé l'espoir. Or, l'espoir découle d'une foi inébranlable en un ordre souverain qui nous dépasse.
Cet espoir, dépouillé de son énergie qu'est la foi, relève de la superstition et du fétichisme. Ainsi, il devient une illusion qui se transforme en angoisse de ne pas y parvenir, et nous subissons cette même mort que nous cherchions tant à fuir, connue sous le doux nom de "petite mort". Nous éprouvons et expérimentons alors son deuil...
Ce qui, au final, s'avère n'être qu'un passage d'un état à un autre que nous désignons par évolution ou ouverture d'esprit.
Face à tant de douleurs, notre foi, par le biais de l'amour, nous sauve du désespoir. Sa douceur efface peu à peu nos souffrances et redonne à la joie sa fraîcheur d'avoir survécu... pour mieux recommencer.
La sagesse est le résultat, le fruit de la curiosité et de l'expérience vécue. C'est la recherche du bon chemin, du sens universel, de la vérité et de l'absolu.
Les chemins se croisent entre la philosophie, la science, la religion, la discipline et la spiritualité, entre autres. Posséder la sagesse, c'est avoir une connaissance essentielle de soi, de l'Homme, de la vie et du pouvoir créateur.
C'est également mettre en pratique cette connaissance, vivre pleinement et transmettre par l'exemplarité. L'Homme doit évoluer et progresser pour acquérir la sagesse et se rapprocher de lui-même.
Le sage est un être centré, aligné sur le mouvement de la création. Il vit pleinement sa vie, est serein, puissant, détaché de tout, libre, et mène une existence d'amour qui donne.
Ainsi, l'Homme doit vivre sa propre expérience de la vie pour devenir sage et se rapprocher du mystère de la vie créatrice. La création semble désirer que l'Homme progresse et s'élève avec elle.
Accomplir ce progrès est essentiel, et sa vertu réside dans cette maxime : « Prendre les choses telles qu'elles sont et les employer selon les circonstances, c'est la sagesse pratique de la vie. »
L'espace qui nous entoure n'est pas uniquement matériel ; il englobe également l'espace émotionnel des cœurs, l'intellect des pensées et l'esprit des âmes.
Nous vivons dans un monde surencombré de matérialité et d'émotivité (primaire et reptilienne, comme dans ces "espaces" nouveaux que sont les réseaux sociaux). Il est désormais temps, au quotidien, de pratiquer une salubre frugalité.
Une frugalité émotionnelle qui oriente la sensibilité vers le sublime, délaissant radicalement les sensibleries, les sentimentalismes, les compassions, les pitiés et les pleurnicheries, que l'on croit, à tort, être l'apanage d'une "belle humanité".
Atteindre la sagesse est une voie âpre et difficile ; peu d'hommes peuvent revendiquer d'avoir atteint cet état d'être.
Mais avant toute chose, il faut vivre, vivre une vie, quelles que soient les difficultés et les souffrances qui jonchent son parcours. C'est uniquement au bout de ce chemin que l'on atteint la sagesse.
Parmi les populations humaines, seules deux catégories d'individus semblent tirer leur épingle du jeu de la souffrance : le simple d'esprit, autrement dit le benêt, et le sage.
Le premier ne sait rien, ne prétend à rien, et désire peu de choses ; il veut simplement vivre. Le second, parce qu'il a toujours cherché et acquis une grande connaissance, finit par comprendre qu'il ne sait rien. Il est ignorant de sa propre sagesse... C'est toute la splendeur de l'humilité.
En somme, la sagesse est une manière de penser et d'agir qui vise une juste connaissance des choses et un rapport équilibré au monde. La sagesse est le résultat d'une accumulation de connaissances, qui émerge de l'expérience vécue au fil du temps.
Le 'S' de sagesse symbolise le mouvement. Lorsque l'accumulation des connaissances s'opère, ce 'S' se déplace à la fin du mot, illustrant ainsi que la sagesse est le résultat d'une quête dynamique et évolutive.