La lettre N, le changement de l'Être

La lettre N, est le symbole de : de la permutation, le retournement, le changement permanent, transformation du haut vers le bas et, ou du bas vers le haut, la haine, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, l'analogie.
Description graphique de cette lettre : un trait dirigé vers le bas, c'est le terrestre, un trait qui tend vers le haut qu'est le céleste et un trait oblique qui fait la jonction entre les deux mondes.
L'adage dit, ce qui est en haut et comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Parmi les sept principes fondamentaux de la Divine Providence, figure celui de la correspondance.
Par ce principe de correspondance, la conscience cherche à comprendre et assimiler le lien entre les choses d'en haut avec celle d'en bas et vice et versa.
Le discernement, outil d'analyse du plan spirituel, qui a pour équivalence la logique du plan intellectuel, débusque, dissèque les nombreux liens qui existent entre toutes les éléments ou choses.
Contrairement à la raison qui utilise un langage signifiant pour pensé, le discernement exerce celui du langage cachant, connu sous l'appellation de langage Analogique.
Un langage qui nécessite l'utilisation des cinq sens spirituels, en occurrence la mémoire et l'imagination.
La lettre N symbolise cette activité mentale de l'esprit, qu'elle soit en début, au milieu ou en fin d'un mot, elle permet aux syllabes qui la précèdent ou la suivent de modifier, permuter, transformer l'interprétation de celui-ci.
Exemple, le mot sens, la présence du N, indique qu'il peut être défini et interprété selon les représentations terrestres ou célestes.
Ce qui n'est pas le cas avec les termes ne contenant pas cette lettre, comme ici par exemple : terrestre et céleste, on ne peut modifier leurs sens ou définitions.

Intellectuellement :Les valeurs, les symboles et les références seront celles utilisées par à peu près tout le monde.le terme sens, sera signifié par celui direction, donc, du déplacement dans l'espace et le temps, ensuite viendra ceux des valeurs si chères à l'égo, celles : du bon et mauvais, agréable désagréable, utile-inutile, j'aime-je n'aime pas, etc. Une vision très binaire ou dualiste du monde, dont la référence de la valeur est axée sur les sentiments.

Spirituellement : Les références auxquelles le discernement fait appel sont de l'ordre absolu, celles de la Providence du monde céleste, en plus de celles du plan intellectuel.
En partant du bas terrestre et la définition signifiée du terme sens, il se réfère à ce que la tradition, la connaissance, l'histoire et l'ensemble des commentaires qui auront été faits sur le sujet.
Il constate que pour choisir une valeur, il doit s'orienter dans une direction comme ce déplacer dans l'espace, sauf qu'ici, pas de boussole, ni G.P.S, alors, il se tourne vers la sagesse qui indique une notion équivalente à la boussole ou G.P.S, que sont les vertus.
Les vertus, comme leurs contraires que sont les vices, sont des règles élaborées dans la sphère de la Divine Providence, comme les sept principes fondamentaux, ils sont immuables, l'histoire et les traditions à travers le monde sont les témoins de cette affirmation.
La vérité, étant ce qui est en tout temps et en tout lieu la même chose, les affirmations ici présentes correspondent à ce registre.

Conclusion : la lettre N indique que le mot qu'il la contient est un terme qui peut permuter, changer, recommencer son orientation, il peut évoluer ou involuer, soit vers le monde matériel terrestre, soit vers le monde abstrait céleste.

Notes et précisions importantes

Providence, comme les notions du vice et des vertus, ne sont et absolument pas d'un caractère issu du monde religieux, elles n'ont été qu'utilisées par celle-ci, en les empruntant et font leur fonds de commerce, elles ont à contribuer à semer la confusion dans l'esprit ou mental de l'être humain.
Se sont des valeurs et des références bien antérieures aux religions, on les retrouve notifiées dans toutes les sagesses, dans toutes les traditions et toutes les religions à travers le monde, et ce depuis des temps aussi reculés que la recherche et la mémoire puissent témoigner, cette résistance au temps et à l'histoire est la définition même de ce que l'on désigne par Vérité.