Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Le langage de l'Âme

Portée musicale

Introduction

Cet article sur la langue de l'âme, pourrait tout aussi bien s'intituler l'âme du langage.
Le son est le mode opératoire qu'utilise l'âme pour s'exprimer, ce pour quoi nous sommes si sensibles à la musique et que celle-ci est qualifiée de langue universelle.
L'Âme par la voie de la sensibilité insuffle par vibration du son à destination du mental.
Lorsque nous pensons, réfléchissons, il s'établit intérieurement un dialogue oral inaudible de l'extérieur.
Les pensées qui se manifestent à notre conscience, ne sont pas constituées de lettre et de syllabe écrites, nous ne révisons pas un texte, les mots s'expriment sans aucune forme particulière, nous les comprenons sans que l'on ait le besoin de les représenter graphiquement, ce n'est que lorsque, nous souhaitons les transmettre par écrit que se pose la question de l'organisation des lettres, des mots, des phrases, etc...
Le son, est primordial et ses vibrations portent à conséquence sur notre organisme, notre mental et donc de notre âme.
Avant d'être des phrases écrites, les mots sont d'abord des notes sonores, qu'il faut écouter en entendant différemment leurs sons de leur représentation graphique par l'écrit, en dépassant les formalités d'usage, que sont l'organisation et l'assemblage des lettres par les règles de la grammaire et de l'orthographe pour ne retenir que le fond de leurs sens.
Il en est de même lorsque nous nous exprimons de vive voix, nous ne réfléchissons pas à l'orthographe en prononcent les mots, à savoir s'il faut mettre un "S" ou "C", un accent grave ou aigu, majuscule ou minuscule, etc... nous les exprimons tels que nos pensées nous les insufflent.
L'Âme vibre, de ses oscillations s'articulent les sons pour former nos pensées que nous retranscrivons ou matérialisons avec des lettres.
Autrement dit, le son résonne, en nous bien avant l'organisation en lettres par notre mental qui lui raisonne.
Symboliquement, nous nous penchons pour écrire, alors que pour s'exprimer oralement, nous élevons la voix.
Le son est la source de l'inspiration et il est de l'ordre de ce qui est invisible, immatériel.
Les lettres, quant à-elles sont la transition entre l'immatériel et le matériel, bien qu'abstraites, prendre ou écrire des notes (terme musical) pour rédiger (une partition) un texte, c'est commencer à rendre visible ce qui était invisible.
Le son est l'intermédiaire entre la matière (le visible) et l'intelligible (ce qui ne peut être lu ou vu).
Lorsqu'il nous parvient à l'oreille, il nous semble palpable tant sa présence est enveloppante et éloquente.
Si l'on cherche à le situer dans l'espace, il semble l'occuper totalement, mais quelle que soit la direction dans laquelle nous regardons, il demeure invisible.

Le langage de l'âme est avant tout un langage, dicté et insufflé par une conscience universelle, non localisé puis inspiré par l'homme.
De par ses vibrations mélodieuses, il invoque l'esprit à plus de spiritualité, ses mots sont limpides de leurs sens.
Par sa portée musicale, il ouvre de nouvelles fenêtres sur l'âme et la libère des noeuds que le mental a noués.
À travers ce langage, le plus important et d'écouter les vibrations des mots qui résonnent dans votre coeur et qui s'adressent uniquement à votre âme supérieure, de laisser de côté votre mental afin qu'ils vous enveloppent.
Écouter les con-sonnes qui de leurs notes vous interpellent et leurs voyelles élever votre fréquence vibratoire...
Un langage qui comme on a coutume de l'entendre est un : langage qui vous parle, vous susurrez par l'oreille, le coeur et l'étendue de ses notes, qui vous enchantent et vous bercent mélodieusement pour libérer votre âme de la lourdeur qui gravite autour de vous.

Le langage de l'âme est un langage dont la légèreté inspire et la libère de la gravité liée à l'ombrage du mental et du monde ambiant.
Il faut résonner davantage avec l'esprit plutôt que de raisonner uniquement avec le mental.
Leur complémentarité doit nous élever, éclairer et nous détacher de nos égos.
L'âme par le biais de l'esprit a besoin d'être alimenté comme l'on nourrit le corps et le mental.
La spiritualité ne peut se développer que si l'on prête un minimum d'attention à notre âme supérieure.
Son langage est fluide, léger et libérateur de nos nombreux conditionnements.
Entré dans la langue de l'âme, ce n’est pas jouer avec les mots pour le plaisir du jeu.
C’est s'ouvrir et accueillir pleinement dans et en sa conscience l'expression du divin.
De par la pluralité des sens qu'il nous transmet, cherche sans cesse à communiquer avec nous, à prendre forme dans l’histoire, dans la psychologie humaine et à travers tout ce qui existe, du visible comme de l'invisible.
Il est le tout et dans tout, notre refus ou déni à l'accepter, ou de résister à reconnaitre son existence, se manifeste dans nos maladies.

La pratique

La pratique de ce langage repose sur une procédure qui consiste à donner un sens autre à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots, tels que : le verlan, les anagrammes, fragments de mots, soit par le recours au symbolisme des lettres (signes graphiques représentant dans la langue écrite un phonème ou un groupe de phonèmes), où chaque lettre a un sens et une énergie propre.