
La Vie et Son Sens
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.

Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.
Définition du dictionnaire comme un mélange de "dicté," "l'air" (le son) et "l'aire" (l'espace) souligne plusieurs aspects clés :
Résumé : Ensemble, ces trois éléments forment une vision intégrée de ce qu'est un dictionnaire : un espace où le son des mots, dictés et transmis à travers le temps, se retrouve inscrit dans un contexte qui donne sens et profondeur à leur utilisation.
Dans cette rubrique qu'est le dictionnaire, il contient trois thèmes différents et complémentaires. Vous y trouverez des définitions non conventionnelles du langage usuel, une perception sous un aspect plus spirituel. Des définitions qui résonnent et pas uniquement celles qui raisonnent. Celles qui dépassent par leurs vibrations le sens commun, celui de l'aspect intellectuel et du consensus.
Les mots ne sont pas seulement utiles pour décrire une réalité tangible, or, cette même réalité est aussi celle d'un monde invisible, abstrait et du mystère. Un mystère, dont la signification latine nous dit : ce qui est "réservé aux initiés". L'initiation est une démarche quotidienne, les académies ne proposent aucune solution. L'unique voie offerte aux adeptes lambda de l'inconnu sont les sectes et autres gourous en tous genres, qui relèvent de croyances axées sur la superstition et le fétichisme.
Des adeptes, dont la curiosité est peu ou très développée, ont une soif de sens, une soif non organique qui demande et requiert un langage spécifique, dont les tenants académiques se réservent l'exclusivité (laïcité oblige) en adoptant une définition exclusivement orientée sur la raison raisonneuse. Au mieux, les religieux (théologie) offrent une définition et une orientation spécifiquement exclusive à chacune d'entre elles, tout en prétendant appartenir au même consensus, celle d'une voix qui mène à une voie unique, celle de la soumission, sans quoi le service après-vente n'est pas assuré.
C'est un consensus entre individus qui se réservent le droit et le pouvoir de légiférer sur ce qui est vrai ou faux pour l'ensemble des citoyens du monde. Que devient le libre arbitre ?
Quelles sont leurs différences et leurs similitudes ? L'un comme l'autre, ces deux langages échappent à leurs semblables que sont le langage familier, courant et soutenu, si cher à l'intellect friand de sa suprématie linguistique. Puisqu'il organise, ordonne et définit le vrai du faux.
La sphère spirituelle a pour langage trois niveaux : le parlant, le signifiant et le cachant. Si le langage parlant est le plus répandu dans les sociétés, il concerne tous les citoyens d'une même culture, elle encourage son adoption par transmission orale, sans jamais se poser la question d’où vient cet héritage.
Les castes intellectuelles transmettent par le biais des écoles un langage écrit plus élaboré en apparence, celui-ci invite à la nuance de l'utilisation de la langue. Tout à sa définition, les objets et les émotions, comme chaque situation, ont leur appellation et leur vocabulaire. En général, le langage, quel qu'il soit, prolifère en définitions et souvent sans en comprendre l'essence même de celui-ci.
Ce langage fait appel à un symbole fort, celui des volatils. Pourquoi ? La raison est due à leurs aptitudes à se détacher de la gravité terrestre, pour leur légèreté et leurs capacités à s'élever dans les airs. L'aérien, comme son nom l'indique, est ce qui est aéré, qui fait appel à l'élément Air, ou élémentaire.
L'air, de son nom chimique : gaz, est l'élément le plus léger qui soit en ce monde terrestre et il est du domaine spirituel. Comme il est dit, cet élément, bien qu'aérien, demeure terrestre. Au Moyen Âge, parmi les responsables de l'organisation du langage écrit, il y avait les moines copistes, à charge pour eux de traduire, d'organiser et de copier les vieux textes. Ils étaient payés à la lettre et ne se gênaient pas pour introduire et expliquer l'utilité d'une lettre double. En parallèle, ils s'amusaient beaucoup, du fait de leur maîtrise du langage écrit ; peu nombreux étaient à cette époque ceux qui avaient ce savoir. Ils faisaient des jeux à l'aide de mots que l'on retrouve encore aujourd'hui dans nos dictionnaires.
Ce langage franchit la sphère aérienne, il se situe de l'autre côté de la barrière matérielle. Il est du domaine de l'abstraction, il fait appel à une profondeur que seule l'intuition est capable de pénétrer et d'en saisir la subtilité. C'est un langage qui parle uniquement au cœur, seul capable de résonner et de restituer toutes les fréquences par la voix.
Les mots dans ce langage cachant exigent de l'imagination et de se détacher complètement du raisonnement intellectuel. Il requiert de la spontanéité (innocence : regard sans aucun jugement) et de la sincérité (capacité de se parler à soi-même avec honnêteté), ainsi que de la connaissance, vertus indispensables pour se rapprocher de la vérité. Tenter de comprendre une définition de ce langage avec comme seul outil la raison intellectuelle est voué à l'échec.
Le plan sensoriel (corps physique), intellectuel (ego) et spirituel (esprit) forment un corps unique que l'on définit par le terme Âme. Il convient de bien assimiler leurs particularités et leurs complémentarités pour comprendre ce langage...
La spiritualité est le plan le plus élevé du monde terrestre, c'est une discipline complète. Comme sur le plan intellectuel, le spirituel possède ses propres définitions du langage ; elle ne se réfère pas qu'à la matière pour comprendre et expliquer. La sacralité est une échelle de valeur, le sacré par définition est ce qui crée ; par conséquent, seul le divin créateur crée. L'homme ne crée strictement rien, il ne fait que transformer et assembler des éléments qu'il trouve dans la nature, qu'il n'a pas créés.
La création humaine, par comparaison à la divine création, est celle de l'enfant avec sa boîte de Lego, dont il assemble, modifie et reconfigure à souhait pour obtenir de nouvelles formes devant lesquelles il s'extasie. La création implique le faire à partir de rien, du vide ; c'est la création ex nihilo.