Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

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- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

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Langage spirituel

L'intelligence : Une Valeur de l'Intellect

L'intelligence est communément interprétée comme la crème de l'activité cérébrale. Une sorte de valeur absolue que l'on attribue à l'Homme dans sa capacité à comprendre, solutionner et gérer des situations...
En somme, cela définit une capacité à l'adaptation aux différents environnements.
En français, de nombreux qualificatifs réfèrent à l'intelligence ou au manque d'intelligence : on qualifie une personne d'intelligente, fine, lucide, sage, judicieuse, futée, rusée, douée, raisonnable, brillante, géniale, talentueuse, perspicace, pertinente, sensée, etc.
Au contraire, on dit d'une personne manquant d'intelligence qu'elle est ignorante, conne, bête, stupide, idiote, débile mentale, attardée, retardée, déraisonnable, simple, sotte, insensée, etc. Cela nous donne-t-il une définition avec de telles pléthores de termes ?
Quant à la communauté scientifique, et selon Wikipédia, elle ne parvient pas à se prononcer sur le sujet. Mieux encore, pour la science : l'intelligence reste un "concept"...

Comprendre l'intelligence

L’intelligence n’est pas une vertu, car il y a de l’intelligence dans le Bien comme dans le Mal, parfois davantage dans le Mal que dans le Bien. Il faut, par exemple, beaucoup d’intelligence pour concevoir des armes de plus en plus sophistiquées et de destructions ciblées ou massives.
L’intelligence dans le Mal est hétérogène, discriminante, intolérante, destructrice et involutive. Elle est désordre, chaos et inharmonie, injustice et antagonisme ; antipathie, discorde et dissension ; cacophonie et dissonance.
À l’inverse, la sagesse est l’intelligence en action dans les vertus qui s’opposent aux vices de l’intelligence sans sagesse.
La sagesse est donc le dénominateur commun de toute création et de toutes créatures. En cela, elle existe par ce qu’elle permet de réaliser, sans pour autant avoir le besoin ou la nécessité d’être.

Qu'est-ce que l'intelligence ?

Elle est par définition, une faculté à élaborer une stratégie face à une difficulté. Or, il existe autant de réponses qu'il existe de problèmes, et l'on peut exceller dans un domaine tout en étant complètement ignare dans un autre. On peut être porté sur un piédestal en un lieu et être conspué ailleurs.
Pourquoi donc tant de divergences sur un sujet dont le sens devrait être celui de la convergence ?
La Vérité n'est-elle pas la même en tous temps et en tous lieux ?
L'intelligence, comme bien d'autres concepts, n'est qu'un terme fourre-tout. Pour résumer cette pensée, quelqu'un peut vous traiter d'intelligent, tandis que d’autres diront que vous n’êtes pas si brillant ; tout dépend de la façon dont vous êtes perçu. La conscience qui analyse et observe est purement subjective.
L'intelligence divise tant par sa définition linguistique que par le contenu qui la définit.
Exemple : Aimer, on y trouve pêle-mêle tout un tas de termes pour définir l'amour : c'est éprouver de l'affection, de l'amitié, de la sympathie pour (qqn), tendresse, attachement, passion, adoration, raffinement, appréciation, etc. Aimer une personne, s’aimer soi-même, aimer un enfant, un travail, une plante, un chien, un chat, une saveur... Pourquoi donc une telle richesse de termes pour définir un même mot ? Est-ce cela les nuances ?

Le mécanisme de l'intelligence

Le cerveau, pour résoudre un problème ou une difficulté, procède de façon mécanique. Lorsqu'une nouvelle information lui parvient, le premier réflexe est de parcourir sa mémoire afin de trouver une situation, un fait, un terme, une forme, bref, quelque chose de similaire qui pourrait lui permettre de comparer les informations et de les ajuster entre elles. Comme les briques du jeu de Lego, une nouvelle pièce doit pouvoir s’emboîter avec l'ensemble ; à défaut, elle sera mise de côté le temps que d'autres viennent la compléter. Cependant, assembler des pièces, concevoir un concept, sous-peser des valeurs, ce ne sont pas les mêmes difficultés.
Il est évident de constater qu'à travers ce mécanisme, le contenu d'une mémoire sera très différent et c'est le contenu qui déterminera une conclusion.
Selon le contenu et la qualité des informations stockées dans une mémoire, elles seront traitées, manipulées, spéculées et dissertées à l'aide d'un outil universel qu'est la logique opérative, et cette logique est une faculté présente en chaque individu.
La quantité et la qualité des informations s’obtiennent par l'expérience au fil du vécu.
Comment prendre conscience de l’intelligence si tout le monde est au même niveau ?
Face à la bêtise de moindre intelligence, l'être spirituel la perçoit comme un révélateur et un puissant exercice accélérateur de sa propre intelligence. C'est par cette confrontation de valeur qu'un individu peut évoluer et évaluer.
Il faut que le « moins » se nourrisse du « plus », et que le « plus », en se confrontant au « moins », se renforce en responsabilité, sagesse et vertus.
De même, l'involution ou régression peut être possible par l’affaiblissement, en se laissant dominer par la paresse et l'indolence du « moins », plus aisé et commode à l'ego dominateur.
Si une conscience augmente considérablement ses capacités par l’énergie qu’elle est capable de recevoir et d’assimiler, c’est uniquement en donnant à son tour qu’elle s’élève sur des niveaux supérieurs de l’évolution.

L'héritage

Peut-on expliquer les différences de capacités simplement par les conséquences de la génétique et du patrimoine héréditaire ?
La génétique (l'inné) peut expliquer certaines différences et le capital physique et sensoriel de chacun, mais elle ne saurait à elle seule rendre compte du patrimoine intellectuel et spirituel.
Il n’y a aucune garantie qu’un père et une mère d’un haut niveau d’intelligence aient un enfant de même niveau. Il est courant d’observer des descendants dont le niveau est nettement inférieur.
De plus, au sein d’une même famille comptant plusieurs enfants d’un même père et d’une même mère, les différences de capacités intellectuelles et spirituelles peuvent être très marquées.
Cette variabilité se retrouve également dans l'évolution des espèces, illustrée par la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin, qui postule que la survie d'une espèce dépend des plus adaptés à leur environnement. Par exemple, que deviendrait un nomade expert du désert dans la jungle amazonienne ? Un citadin parisien se débrouillant dans la glace en Laponie ? Un Inuit plongé dans le centre d'une ville comme Mexico ? Ces analogies montrent que les compétences ne peuvent pas être évaluées sans tenir compte du contexte.
Les conséquences sur les sociétés humaines ont été dévastatrices quand certains ont cherché à se positionner comme plus intelligents que les autres. Des figures comme Ernst Haeckel, qui a introduit la notion de race au sein de l'espèce humaine, Francis Galton et son eugénisme pour expliquer les différences de niveaux entre les hommes, ou encore Herbert Spencer et sa logique sociale fondée sur la loi du plus fort, montrent à quel point ces notions ont influencé notre compréhension des capacités humaines.
L'évolution est caractérisée par le changement, qui est la seule constante. Ce qui est considéré comme un atout aujourd'hui peut devenir un handicap demain, et vice versa.
La science a pour objectif (objectivité) de comprendre le fonctionnement de la matière, mais elle ne dicte pas ce qu'il faut en faire. Certains exploitent cette objectivité pour façonner des discours scientifiques qui servent leurs idéologies, nous berçant ainsi dans une illusion.
Une idéologie n'est pas scientifique, et ce qui est scientifique ne doit pas être confondu avec une idéologie de vie.
Ces réflexions démontrent que les différences de potentiel intellectuel et spirituel ne relèvent pas seulement de facteurs matériels visibles et purement génétiques, mais s'inscrivent également dans un plan immatériel et invisible de l’Essence.

Les étapes de l'évolution

Ces différences entre individus d’une même espèce, d’une même culture, d’une même famille ne s’expliquent que par une plus grande accumulation d’expériences et d’incarnations.
Un enfant, un jeune adulte et un adulte aguerri ne peuvent avoir engrangé la même quantité et qualité d'informations.

  1. L'étape sensorielle : L'enfant navigue et expérimente le monde sensoriel de son corps physique, à la découverte des diverses fonctions et interactions de ses cinq sens avec le monde extérieur. L'énergie émotionnelle de cette étape est la sensualité.
  2. L'étape intellectuelle : Le jeune adulte, fort de la maîtrise de son corps organique, va explorer le monde mental, celui de son intellect. Il organise et ordonne les informations et l'expérience qu'il a accumulées lors de son enfance. Il s’approprie, renforce et améliore sa compréhension et la relation à son monde intérieur qu'il exprimera au monde extérieur. L'énergie émotionnelle qui anime ce stade d’apprentissage est le sentiment.
  3. L'étape spirituelle : L'adulte aguerri, après avoir mis de l'ordre et enrichi ses expériences du monde intérieur comme extérieur, commencera une véritable introspection de son jugement. La qualité prend le pas sur la quantité et celui du sens et de la valeur devient la source de sa préoccupation mentale. L'état de son Esprit, son discernement et ses choix par le libre arbitre constitueront sa sagesse. L'énergie émotionnelle de ce niveau est la sensibilité.

Les différences

Certains ont pu développer leurs capacités métaphysiques, alors que chez d’autres, le faible nombre d’incarnations ou d’expériences en fait des âmes-esprits jeunes et peu développées.
Nous retrouvons, par analogie, en bas comme la correspondance de ce qui se produit en haut. Ainsi, l’ancienneté et l’âge entre les individus d’une même incarnation, donc d'une même réalité, concourent à d’énormes différences entre l’enfant et l'adulte aguerri, sans qu’il vienne à l’idée de personne de considérer cela comme une injustice.
Dans la société et à toutes les époques, nous retrouvons cette différence de niveau. Chez certains, les capacités métaphysiques seront très développées dès leur jeune âge, alors que chez d’autres, malgré un âge très avancé, se présenteront avec une attitude d'un enfant ou d'un jeune adulte.
Nous devons donc percevoir les différences de capacités spirituelles entre les individus d’âge comparable exactement comme celles existantes sur le plan physique entre les différences d’âge et de génération.
Les adultes doivent apporter aux jeunes générations leurs connaissances et leurs expériences afin de permettre une intégration harmonieuse dans la vie sociale. Sachant qu’à la pratique de cette noble servitude, ils s’enrichiront tout autant qu’ils enrichiront les bénéficiaires, le jeu est subtil, élégant, intelligent et profitable à toutes les parties. Rien n’est jamais ni inutile, ni réellement nuisible, lorsque l’on se place sur le plan de l’universel.
Donc, pour exercer son libre arbitre, il convient de tenir compte de son niveau vibratoire et du niveau de celui ou ceux avec lesquels nous allons entretenir un échange (commerce).
La supériorité des compétences spirituelles n’est en aucun cas un moyen de domination et d’asservissement, sauf par manque de vertu, ce qui affaiblirait celui qui y succomberait.
L’intelligence, qui est affaire de degré, implique pour les niveaux les plus élevés un niveau équivalent de responsabilité.
Le libre arbitre ne peut pas avoir pour but de changer l’Ordre Souverain des choses, qui par essence est parfait. Ceci explique pourquoi, chaque fois qu’une personne tente de changer l’ordre naturel des choses, elle se heurte à une puissance de réaction et d’inertie qui finira par épuiser toute son énergie, sans qu’elle puisse obtenir de résultats tangibles.
Il est donc vain d’avoir pour ambition de vouloir changer autrui, la société ou le monde dans lequel nous sommes. Le monde est parfait, et son fruit, l’humanité, l’est tout autant.
Le seul et unique changement qui vaille d'être entrepris est celui de soi : apprendre, comprendre et assimiler les vertus pour accepter le réel tel qu'il est... et non tel que l'on voudrait qu'il soit.

L'intelligence d'adaptation chez les animaux

L'intelligence d'adaptation n'est pas l'unique apanage de l'homme. Les animaux ont également reçu cette faculté de s'adapter à leur milieu, et elle dépend de leur niveau d'évolution, propre à chaque espèce et chaque membre de la même espèce.
Une expérience qui s'est déroulée au musée de l'histoire naturelle de Paris illustre à merveille cette intelligence animale :
Des chercheurs ont accroché des bananes sur un lustre, une table et une chaise au milieu de la pièce, juste en dessous du lustre. Ils ont introduit un chimpanzé dans la pièce et en sont ressortis en fermant la porte. L'objet de l'expérience était de savoir si le singe utiliserait la chaise sur la table pour escalader et prendre les bananes.
Une fois l'équipe à l'extérieur, ils se demandèrent ce que faisait le singe. Lorsque l'un d'entre eux s'est agenouillé et a regardé par le trou de la serrure pour vérifier, il a eu une grande surprise. Ce qu'il vit, c'était : l’œil du singe à travers la serrure. En effet, celui-ci donnait l'impression de s'être posé la même question à propos des chercheurs...
En résumé : comme dit plus haut, tous les animaux disposent d'une intelligence d'adaptation à l'environnement.